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Quand les flammes dévorent l’art : le triste bilan des incendies de Los Angeles pour les collectionneurs et les artistes

  • Photo du rédacteur: Philippe Smolarski
    Philippe Smolarski
  • 15 janv.
  • 2 min de lecture

Ces derniers jours, mon cœur s’est lourdement serré en apprenant les ravages causés par les incendies qui ont frappé Los Angeles. Derrière chaque œuvre d’art, chaque objet de collection, il y a une histoire, une passion, une vie. Et aujourd’hui, ces vies sont brisées.

L’un de mes clients, Ben, m’a appelé trois jours après le début de l’incendie. Sa voix tremblait. Sa maison, une magnifique propriété de Pacific Palisades, n’est plus que cendres. Mais ce qui l’a le plus touché, c’est la perte de sa collection d’art, patiemment assemblée pendant plus de 40 ans. Le petit Renoir qui illuminait son salon, le Cézanne qui veillait sur son bureau, et ses précieuses porcelaines chinoises… tout a disparu. Ben est un homme fort, un avocat qui a représenté des stars du cinéma et de la musique, mais ce jour-là, j’ai entendu dans sa voix une douleur profonde.


Il n’est pas seul. Des dizaines de collectionneurs, d’artistes et de passionnés ont tout perdu. Ron Rivlin, un galeriste spécialisé dans l’art contemporain, a vu partir en fumée plus de 200 œuvres, dont des Warhol et des Haring. Kathryn Andrews, une artiste talentueuse, a perdu sa maison et son atelier, emportant avec eux des années de travail et de souvenirs. Alec Egan, dont l’exposition devait ouvrir bientôt, a vu deux ans de création réduits en cendres.

Paul Schimmel, ancien conservateur en chef du MOCA, a perdu sa maison et sa collection d’art à Altadena. La galerie Alto Beta a été entièrement détruite, emportant avec elle l’exposition de Mary Anna Pomonis. Les pertes artistiques sont si importantes que les assureurs parlent déjà de l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de l’art américain.


Ces incendies ne sont pas seulement une catastrophe environnementale. Ils sont une tragédie humaine. Derrière chaque œuvre perdue, il y a des heures passées à chiner, à négocier, à restaurer. Il y a des souvenirs de voyages, des moments partagés avec des êtres chers, des passions transmises de génération en génération.


Les assurances parleront de chiffres, de milliards de dollars de dégâts. Mais comment chiffrer l’irremplaçable ? Comment mesurer la valeur d’un Renoir, un chef-d’œuvre qui a capturé la lumière et la vie de son époque, réduit aujourd’hui en cendres dans un salon, ou d’une porcelaine chinoise, un trésor qui a survécu à des dynasties et des révolutions, pour finir en poussière en quelques heures ?


À tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie, je veux dire ceci : vous n’êtes pas seuls. Moon Rabbit Art est là pour vous accompagner, pour vous aider à évaluer, restaurer et protéger ce qui peut encore l’être. Ensemble, nous pouvons reconstruire, pas seulement des collections, mais aussi des vies.

Avec tout mon soutien,

Philippe Smolarski

Fondateur de Moon Rabbit Art

 
 
 

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